26 mars 2010

Hakuna matata ... mais qu'elle phrase magnifique!


Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaants
Ingonyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
mabagithibaba
Sithi uhhmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
ingonyamaaaaaaaaaaaaaaa
Ingonyamaaaaaaaaaaaaaaa

Au matin de ta vie sur la planète
Ébloui par le Dieu Soleil
A l'infini, tu t'éveilles aux merveeeeeeeeilles
De la teeeeeeeeeeeeerre, qui t'attend et t'appeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeelle


Allez, j’arrête là le massacre, vous avez sans doute reconnu la chanson qui ouvre ce fabuleux, merveilleux, extraordinaire dessin animé, qui n’a pas bercé mon enfance car j’étais quand même un poil trop âgée quand il est sorti -1994 !- mais qui reste pour moi LA référence en matière de Disney.

Dire que je connais par cœur tout le dessin animé serait peut être un peu exagéré… mais juste un peu. Voir pas complètement en fait… bon d’accord, je suis capable de vous faire toutes les répliques des hyènes, petit rire bête compris. Mais le bulot m’aime quand même. Allez comprendre pourquoi.

Et donc, il y a quelques semaines, le bulot, qui est un shoppeur de l’internet fou, s’est connecté sur son compte de vente privée (oui, le bulot collectionne les livres de cuisine, les boites de conserve, ET se connecte tout les jours sur vente privée… et je l’aime quand même, allez comprendre pourquoi ! :) ) et v’là ti pas que des places pour la comédie musicale qui passe depuis maintenant 3 ans au théâtre Mogador étaient en vente à moins je sais plus combien pour cent.

Je pousse un petit cri.

Moi : Ah ben ça serait chouette d’y aller non ?
Lui : Hummm, ouais… surtout que j’ai jamais vu le film alors…
Moi : QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ???? T’as jamais vu le dessin animé ? Mais t’as vécu sur quelle planète ?????
Lui : Trou-du-cul-les-vaches-sur-berge, ma chérie. La première fois ou je suis allé dans un cinéma à plus d’une seule salle, j’avais 18 ans et quand j’ai demandé une place au guichet, le mec à la caisse s’est foutu de ma gueule.
Moi : Ah bon, pourquoi ?
Lui : Parce que j’ai mis 30 secondes à réaliser qu’il fallait préciser pour quel film !
Moi : Ah ouais quand même… et yavait pas de magasin non plus, c’est pour ça les boites de conserve ?
Lui : Pfffff

(Je vous passe le quart d’heure en règle de moqueries en tout genre qui a suivi).

Maman bulot, vous qui êtes à peu près la seule personne (avec ma propre maman) à lire se blog ne vous fâchez pas. Vous savez que j’adore votre petit coin de tranquillité champêtre, havre de paix, de repos, de balades familiales (ou dites comme telles) et de bon repas ! Je viens moi-même de la campagne… mais quand même on avait des cinémas un peu plus grand que les salles des fêtes de village !

Bref…

Le bulot qui est un homme plein d’attentions (et voulait faire passer en douce un achat compulsif de chemises), pris alors 2 places pour le roi lion, et voilà, comment nous nous sommes retrouvés tout deux, confortablement assis dans les beaux sièges de velours du théâtre Mogador, refait à neuf il n’y a pas si longtemps, au milieu de dizaines d’enfants surexcités (plus moi qui tapait des mains sous l’œil navré de mon homme).

Pour la petite anecdote il faut dire nous étions plutôt bien placés, car compte tenu du prix où nous avions payés nos places, on se serait attendu à être relégués au fond derrière un poteau, mais non pas du tout. Nous étions donc en train de nous féliciter de nos places, quand, 10 minutes après le début du spectacle, alors que nous tenions pour acquis le fait de n’avoir personne devant nous, 2 anglais (déduction tenant purement et simplement du délit de faciès : teint bidet mais rougeau, bedaine à bière rebondie et oreilles décollées… des anglais) oui mais des anglais genre demis de mêlés, aussi larges que hauts, pif, là, pile devant le bulot qui a du coup maugréé tout le spectacle que-c’était-pas-possible-d’être-si-grand-et-d’aller-quand-même-voir-des-spectacles-nom-de-nom-de-dieu ! Et le bulot, c’est pas du style nain ras des pâquerettes pourtant…

Enfin… Du coup il a passé tout le spectacle sur moi pour voir, et bizarrement il ne s’est pas trop plaint (le bougre !).

Que vous dire sur le spectacle en lui-même… dès la scène d’ouverture le ton est donné. On va en prendre plein les mirettes !

Le noir se fait. La salle devient silencieuse et là, le cri retenti. Un long cri déchirant, qui transperce la nuit de la savane… et un énorme soleil rouge, flamboyant se lève. Magnifique. Des animaux de tout genre débarquent alors de toute part, dans la salle, sous les cris d’émerveillement des enfants, se faufilant, dansant, hululant, sur scène. Des gazelles, des gnous, un éléphant… les costumes sont ingénieux, plein de petits trucs qui, sans nous faire oublier que derrières les armatures, les chiffons et les marionnette, il y a des danseurs et des comédiens, sont très réalistes. J’ai beaucoup aimé par exemple, les casques mécaniques qui peuvent être levés et abaissés pour accentuer l'illusion d'un félin se ruant sur sa proie, les girafes sur échasses et les gnous vaudous. A eux seul les costumes sont de petits chefs d’œuvre de poésie et de rêve, qui nous plongent dans cet univers enfantin, mis réaliste, mis rêvé, d’une Afrique pleine de couleur et de gaité, vivant au rythme des chants et respirant sous le vent, en phase avec la nature où seuls les animaux ont droit de cité (le roi lion est le seul Disney où l’homme n’est pas du tout évoqué). Et c’est là la réussite de cette comédie : ils se sont donné les moyens (financiers et artistiques) de coller au dessin animé du début à la fin, et en essayant de garder donc l’univers Disney de l’enfant à qui on raconterait une histoire.

Magique.

Magique donc le visuel : les décors, les costumes, les couleurs, les danses parfaitement chorégraphiées et réalisées.

Magique les musiques et les chansons, archi connues, qui nous font battre du pied en mesure et hocher de la tête de gauche à droite, de droite à gauche.

Magique l’histoire, elle aussi archi connue (sauf du bulot) du petit roi trahi par son propre oncle qui doit prendre la fuite et apprendre la vie loin des siens avant de revenir se battre pour ce qui constitue sont identité : sa terre, sa famille.

Deux petits bémols cependant : ils ont adoptés des traductions différentes (et parfois peu adroites) de celles du dessin animé, ce qui m’a beaucoup perturbé, vu que je connais certains passage par cœur et ils ont embauché le comédiens qui joue Simba pour ses muscles et par pour son don d’acteur.

Sinon tout est parfait. Un vrai show à l’américaine, très pro. Un peu trop peut être. Tout est tellement réglé au millimètre qu’on assiste parfois plus à l’exploit (pas facile de tenir la note perché sur une autruche bondissante, puis de s’envoler dans les airs accrochés par un fil) qu’au spectacle en lui-même et qu’on n’arrive pas à plonger, du coup, dans l’émotion. Ceci dit la scène d’ouverture et de fermeture m’ont fait verser une tite larme (quoi, moi, non, j’ai un truc dans l’œil… oh, hein le bouseux, ça va, hein !), mais normalement à la mort du roi je chiale, et là, rien.

Mais ces légères critiques ne doivent pas nous empêcher de prendre ce spectacle pour ce qu’il est : un excellent divertissement, un spectacle extraordinaire pour les grands enfants de 7 à 77 ans.

A voir sans hésitation !



Sur le chemin du retour j’ai chanté Hakuna Matata en boucle, choré incluse, au bulot… je crois que depuis il ne me regarde plus du tout pareil…

1 commentaire:

  1. Pauv'Bulot ! je compatis... je te laisse - néanmoins - un lien pour trouver des idées de divertissements pour ta moitié http://www.allocine.fr/film/pour-enfants/ . Remarque, y'a pire, elle pourrait s'ébahir devant http://www.veritable-macrame.com/ ...!

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