11 mars 2010

Ikéa mène à tout : recette de soupe asiatique aux boulettes de poulet

Je disais donc hier que le bulot et moi-même étions des consommateurs enthousiastes (même si pas pour tout).



Hors l’homme ayant chanté tout l’hiver, se retrouva fort dépourvu un matin de février, quand affrontant la bise venue (et les rafales de vent sur l’autoroute, parce qu’attendre LA tempête pour prendre le volant c’est quand même plus drôle) il se retrouva au paradis du consommateur enthousiaste (pour une raison obscure à base de vodka tatin et de goulash hongrois, que je tairais ici, des âmes sensibles nous lisant peut être – mais les coupables se reconnaitront) j’ai bien sûr nommé : Ikea.







Ahhhhhhhhhhhhhhhhh…. Ikeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa





Qui ne s’est jamais perdu dans les dédales du magasin d’expo, et n’est pas revenu avec 1 ou 2 (ou 15) objets complètement inutiles et donc forcément indispensables, qui n’a pas chez lui au moins un meuble-pouf-taille crayon venant de notre ami suédois et répondant au doux nom poétique de Kroufstroëumberg ou Flörgbill, me jette la première pierre (aïe … désolée).

Ikea c’est le paradis du consommateur au petit budget, de l’étudiant vivant dans 9 m² douche comprise, des familles n’ayant rien à faire de mieux le dimanche que de laisser gambader leur progéniture surexcitée au milieu des allées noires de monde à défaut de les coller dans l’immense piscine à bulle (qui m’a toujours fait secrètement fantasmée).




Ikea c’est le graal quoi.




L’homme se retrouvant donc un matin de février chez Ikea, il revint 3h plus tard, tel un père noël ou un roi mage un peu en retard, les mains chargées de présents… que nous avons passé tout le reste de la journée à tester comme il se doit !



Hors parmi ces acquisitions absolument fondamentales à notre survie, se trouvaient 2 merveilleux bols, bols que je cherchais désespérément un peu partout depuis quelques semaines, ayant une idée bien précise de ce que je voulais (un gros bol, ne pesant pas 3 t, si possible pas bariolé, et permettant de servir de bonnes grosses portions de ramen ou autre préparation soupesque et asiatisante) mais ne trouvant rien de correspondant (j’ai toujours un peu de mal à trouver ce que je cherche… je vous parlerai de ma quête de la théière idéale un jour si vous êtes sage).



Hors (oui, je sais c’est long ce récit) quelques jours auparavant, ayant déjeuné dans un restaurant indien mexicain (oui madame, ça existe… même si j’en ai moi-même douté pendant fort longtemps… mais ça c’est une autre histoire) avec des amis, ceux-ci me contaient leur expérience culinaire à l’atelier des chefs, où ils avaient appris à préparer… des brochettes japonaises !





(si vous ne comprenez pas le rapport du bidule avec le schmilblick, c’est normal, mais ne vous inquiétez pas à la fin tout s’éclaire… on y arrive !)

 

Etant addicticte à la nourriture japonaise depuis fort longtemps, et préparant moi-même mes sushis, makis et sashimis depuis bien avant que les restaurants pékinois de la capitales se transforment en usine à yakitoris, j’écoutais avec intérêt le secret de fabrication des brochettes de poulet et décidais dès le soir même d’en préparer moi aussi.



Voici en gros la recette que j’ai suivie





Tsukune : brochettes de boulettes au poulet


Ingrédients (pour 2 gros mangeurs ou un bulot et moi):

- 300 g de blanc de poulet haché ou mixé
- 1 gros oignon haché (ou 2 échalottes)
- 1 noix de gingembre frais finement râpé
- 1 œuf
- 2 cuillères à soupe de sauce soja
- 1/2 cuillère à soupe de sucre en poudre
- 1 cuillère à soupe de farine (ou plus selon la patosité du résultat)
Mélangez l'oignon mixé et le poulet mixé et le gingembre mixé

Ajoutez l'œuf, la farine, le sucre et la sauce soja. Mélangez avec une cuillère en bois.
Mettez-y gaiement les mains et formez des boulettes (ma partie préférée)
Mettez dans un plat au four à 200° pendant 10 minutes.
Prenez une pique à brochette et enfilez-y trois boulettes, passez la dans la sauce Yakitori (cela se trouve maintenant –époque bénie – dans n’importe quel supermarché au rayon "cuisine du monde") puis au grill 1min. Vous pouvez recommencer le nappage des brochettes avec la sauce trois fois de suite entre chaque passage au grill.



Servir



Voilà ce que cela a donné (j’ai décidé de servir cela avec de tout bêtes makis au concombre que le bulot adore).





Au gout c’était un régal : bien plus subtile et parfumé que ce qu’on peut manger au restaurant jap. Mais la texture… ce n’était pas ça. Il manquait le côté croustillant dehors juteux dedans que j’adore.


Je savais qu’il fallait en fait faire frire les boulettes dans une poêle, plutôt que de les passer au four mais je n’aime pas faire frire ce que je mange. Rajouter du gras c’est facile, et ça rend bon n’importe quoi mais moi je n’aime pas céder à la facilité (et puis je surveille ma ligne, je suis une fiiiiiiiiiiiiiiiille).

Je crois que la prochaine fois je ferais cuire les boulettes quelques minutes à l’eau avant de les passer à la poêle dans la sauce yakitori, jusqu’à ce qu’elles soient nappées… à suivre.


Si vous avez bien suivi, j’avais donc des bols à soupe tout neuf à étrenner d’une part, et une expérience un peu ratée de boulette de poulet d’autre part.



Ni une, ni deux j’ai sorti du chapeau une recette de soupe asiatisante aux boulettes de poulet.



Soupe asiatique aux boulettes de poulet


Ingrédients pour 2 personnes :


Un peu de gingembre (selon les goûts, moi j’aime beaucoup alors j’en met une grosse noix)
Une gousse d’ail
Un poireau
Une cuillière à soupe de sauce de soja
Un cube de bouillon de volaille dilué dans 1 litre d’eau (ou plus si vous souhaitez une plus grosse quantité de soupe)
Des boulettes de poulet (voir la recette ci-dessus)
Des pousses de soja (frais ou en boite)
2/3 d’un paquet de nouilles chinoises

Couper le gingembre et l’ail en fine lanières. Détailler le poireau en tronçons de 1/2 cm (bien entamer la partie verte). Faites revenir le tout à feu vif dans un peu d’huile d’olive. Ajouter la sauce de sauja (et une pointe de piment en poudre si vous aimez). Mouillez avec du bouillon de volaille.
A ébullition plongez les boulettes de poulet dans le bouillon. Attendre une dizaine de minute puis plonger les nouilles chinoises (qui cuisent 2 min chrono).
Au dernier moment rajouter les pousses de soja (ça apporte un côté croquant plutôt sympa).


Voilà, c’est prêt !



Louis s'est régalé!



Vous pouvez bien sûr rajouter tout ce que vous voulez: champignons, tofu, algues etc.

Bon appétit!


PS : Evidemment l’homme a ramené des couilles de renne surgelées (les boulettes qu’on trouve à l’épicerie d’Ikea). A tester avec cette soupe, of course! ;)



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