Allez voir la mégère à peu près apprivoisée (une pièce d’à peu près William Shakespeare).
L’idée : revisiter la pièce classique de notre ami William en l’adaptant en… chanson ! Mais en gardant le texte original (pour les parties non chantées). Et c’est ça la force de ce spectacle : nous montrer encore une fois (comme si il en était besoin à force !) que Shakespeare reste un auteur TRES contemporain, et s’adapte facilement à notre époque dite moderne.
Autre temps autre mœurs, Padou est devenu une station balnéaire, où marchants de glace et sirènes déambulent. Petruccio est un peu winner, surfeur ascendant snowboardeur, et Kathy (la méchante Kathy) un poil névrosée, genre céréale killeuse en puissance qui frappe sa sœur à coup de pelle. Quand à Bianca et son soupirant, quand ils ne lisent pas martine à la plage, ils font l’amour en se tenant par le petit doigt et chaaaaaaaaaaantent avec une voix de tête…. Hum… entêtante ?
Il flotte sur cette pièce un parfum enivrant, frais, une belle énergie qui rappelle un peu l’adaptation à succès du « Tour du monde en 80 jours ». Les comédiens sont impressionnants ! Ils portent la pièce à bout de bras, chantent, dansent (font même des claquettes) et ne laissent pas un seul temps mort. Les blagues ne sont certes pas tout le temps légères et subtiles, mais on s’amuse bien, autant que eux sur scène.
Plaisir communicatif donc ! Que du bonheur !
J’ai eu l’occasion de les voir il y a 2 ans, à Montmartre où ils jouaient pour la première fois la pièce, mais ils se sont surtout fait connaître grâce à leur triomphe au festival d’Avignon. Là ils se sont fait repérer par Arthur Jugnot qui a décidé de les produire. Aujourd’hui après un triomphe dans le 20ème (je ne me rappelle plus du théâtre) ils déménagent au Splendid. Quel succès !
Samedi 13, Paris Première retransmet en direct la pièce, donc si vous voulez faire parti du public survolté, vous pouvez réserver sur billet reduc.
Bon spectacle !
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