6 septembre 2010

Le drame des croquignoles

La première fois que j’ai goûté à ces petits gâteaux rémois, c’était en Isère chez mes futurs beaux parents, comme quoi il n’y a pas vraiment de logique ma bonne Lucette.

Quand je dis goûter, il faut comprendre essayer curieusement un petit bâtonnet de couleur rose pâle, avant d’engloutir littéralement l’intégralité du paquet.

Oups.

Autant vous prévenir par avance si vous n’avez pas encore plongé dedans : n’essayez pas, c’est pour votre propre bien que je vous dis cela.

En regardant distraitement l’arrière du paquet, une croquignole dans la bouche, une autre dans la main prête à subir le même traitement que sa petite soeur, je me rends compte que la liste d’ingrédient est minimaliste.



 
Je cite :
Ingrédients : sucre, farine de blé, blancs d’œufs, arôme, colorant naturel E 120.


Et c’est tout.


Bah, ça n’a pas l’air si compliqué. Essayons.


Après 5 s de recherche via mon ami google je trouve les indications suivantes :

30g de farine
30 g de sucre
1 blanc d’œuf
arômes
5-10 min à four moyen.


Je m’attèle donc par un beau matin d’été à la réalisation de ces petits gâteaux, montant le blanc en neige et l’incorporant au mélange sucre-farine. Premier essai raté. Le goût est bon mais cela ressemble plus à des petits gâteaux secs qu’à mes chères croquignoles, dures et croustillantes lorsqu’on les croque et portant fondantes en bouche. Ca n’a même carrément rien à voir. J’ai fait en effet des sortes de petits rochers.

Contrariée, je me mets à trainer un peu plus longtemps cette fois sur le net, à la recherche d’une éventuelle explication, tandis que le bulot englouti goulument la fournée numéro 1.

Rien évidemment sur les croquignoles. J’oriente donc mes recherches vers les macarons qui me semblent assez similaires en termes de réalisation et sur lesquels tout à été dit ou presque.

Je me rends alors compte que la procédure employée pour la fournée number one n’est pas la meilleure. Il faut en effet, tamiser la farine et la moitié du sucre (glace de préférence) pour éviter les grumeaux et incorporer la poudre fine obtenu aux blancs d’œufs mélangés au reste du sucre et montés en meringue serrée. Damned.

Qu’à cela ne tienne, je m’attèle à fournée number two sous l’œil faussement non attentif du bulot qui vaque à ses occupations mais n’en perd, en vrai, pas une miette.


Et là, petit miracle, j’obtiens une préparation lisse et onctueuse, type meringue.


Pour la cuisson, je chauffe, un peu au pif, mon four jusqu’à 150°C et attend 10 min avant de l’éteindre tout en laissant les croquignoles refroidir à l’intérieur.


Verdict ?




Le goût est toujours aussi bon et la texture s’approche beaucoup des gâteaux originaux de chez Fossier. Cependant ils sont bien plus croustillant, aérien et surtout moins dur. Ils ressemblent en fait, beaucoup trop à des langues de chat. Ce n’est donc pas encore ça.

Mais là, j’avoue… je sèche. Comment s’approcher un peu plus de la texture des célèbres petits gâteaux ? Serrer plus la meringue ? Changer les proportions ?

Si quelqu’un a un conseil je suis preneuse.

M’est avis qu’il va falloir faire un tour à Reims pour dévaliser Fossier, dans un but purement scientifique bien entendu.

Comment ça on peut les commander sur le net ?

Et les caves de champagne on peut les visiter et faire des dégustations sur le net aussi ?

Nan mais oh !

A suivre…

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