Femme de (sur)ménache!

Vous avez remarqué, comme nous, les femmes, avons tendance à nous mettre une sacrée pression pour être tout à la fois vaillantes, courageuses, multitâches et sexy. De bonnes mères, de bonnes épouses, de bonnes amantes, de vraies professionnelles qui mènent une vie tambour battant mais savent rester souriantes quand il pleut sur leur brushing ? Ou tentent de le rester.

La faute ? A nous même !

Les études le montrent, et les femmes le disent, la majorité du stress qu’elles ont sur les épaules, elles se le mettent elles-mêmes. Peur de mal faire, peur d’être rejetée, peur de vieillir, peur de ne pas être aimée… Un peu du fait de la société aussi, des choses à se prouver vis-à-vis des hommes, une petite prédisposition à l’hyper-contrôle, une certaine tendance au soit-belle et tais-toi qui s’est petit à petit transformé en assure et tais-toi.

La femme moderne est épuisée.

Hors le docteur AGA l’a dit, être parfaite c’est complètement out. Et moi, je crois tous ce que le docteur AGA, haute sommité scientifique, me dit.

Et là, j’avoue, en ce moment, entre le boulot hyper prenant, les sorties, le futur mariage à préparer, la situation familiale rigolote, les voyages, ya bien un moment où force est de constater que je ne peux pas tout faire.

Merde.

N’allez pas croire que j’ai eu cette superbe épiphanie toute seule. Nan. Il a fallut un long week-end de burn out à larvasser entre mon lit et mon assiette, puis une reprise du quotidien sur les chapeaux de roues à 11h de travail, 1h de transport, en mode speedy gonzales sous amphet’, pour que le bulot, n’y tenant plus devant ce suicide programmé (et aussi un peu beaucoup pour sa tranquillité d’esprit à lui) ne m’enferme sur le balcon, en me menaçant de ne plus me laisser ressortir tant que je n’aurais pas promis de lâcher du lest.

Bon ok.

Promis.

Donc voilà, je ne peux pas tout faire, blogger, aimer, préparer, socialiser, travailler, alors il va falloir que je choisisse, ou pire, que je fasse un peu tout, mais pas parfaitement. L’angoisse !

Là en ce moment, j’ai le regard aimant, mais un peu pressant du bulot pour ne pas tomber dans une digression facile d’une page de plus, et enfin bref pour faire court.

La priorité de la semaine, et malgré les regards de marmotte abandonnée du bulot, sera donc le boulot… torcher au moins 60 des 245 priorités qui reposent dans ma bannette, en essayant de déléguer (aïe, aïe, aïe… tu es sûr là ? OUI !) au maximum. Puis de dormir, de manger correctement et de faire un peu de gym (j’ai été convertie au Pilates et c’est vrai qu’un petit quart d’heure en rentrant du bureau, ça change la vie). Ca c’est pour la santé mentale du bulot qui doit me supporter. Ensuite… ben s’il me reste un peu de temps, de sortir, voir des amis, faire du roller, aller au marché, préparer un bon petit plat… bon je vous passe la liste, elle est longue et vous vous en foutez… mais en 495 ème place, entre me faire les ongles de pied et passer un coup de chiffon aux vitres, il y a blogger.

Tout ça pour dire, que je risque d’être moins présente dans les semaines qui suivent.

Surtout que samedi matin je m’envole pour…

CUBA !

Ah…..

Bon allez, je vous laisse, je vais cracher dans mon Yop !