Après les muffins et les cookies, il fallait bien que je me lance dans la préparation de la dernière lubie culinaire des bloggeuses : le cupcake.
Ce petit gâteau, de plus en plus à la mode en France, nous vient directement des Etats-Unis (comme beaucoup de choses inutiles, d’ailleurs).
Il n’a pas grand intérêt gustatif en lui-même au demeurant.
Il s’agit d’une base, type génoise/gâteau au yaourt, assez peu gouteuse, qu’on recouvre d’un « topping » crémeux, si possible bourré de colorants et d’aromes artificiels pour le rendre crémeux, joli et rigolo. Il fait bien évidemment la joie des enfants (et des grands enfants) qui se régalent les yeux et s’en mettent partout.
Quand j’étais jeune fille au pair à Milwaukee (hou la, ça commence à faire un bail !), je me rappelle en avoir préparé toute une journée durant avec la mère de mes monstres à charge, pour l’anniversaire de la plus grande, qui fêtait alors ses 5 ans (et toutes ses dents) en présence de toute une marmaille bruyante et indisciplinée (les adorables bambins).
J’ai donc un souvenir du cupcake assez rébarbatif : des milliers (enfin c’est ce qu’il m’a semble ce jour là), de caissettes à remplir, de gâteaux à cuire puis et décorer. Le tout avec le plus de couleurs criardes et de billes en sucre multicolores possibles… pour un résultat gustatif, certes bon, mais pas à la hauteur de la tache. A l’époque, je te leur aurais bien fait un bon gâteau au chocolat à ces petites américaines.
Pas assez fun ma fille !
Aux Etats-Unis, le gâteau est dégoulinant de crème et bariolé ou n’est pas.
Amen !
Je regardais donc ce déchainement de la bloggeuse influente à propos du cupcake, d’un œil assez détaché.
Et puis un jour je suis tombée sur cette recette.
Et là, tout à changé.
C’était beau sans être ostentatoire, coloré sans être criard et surtout original dans les saveurs proposées. Bref : le cupcake devenait soudain intéressant.
Comme toujours je me suis alors lancée dans une quête de la recette idéale, variant les textures de la base, les possibilités du topping, pour la plus grande joie de mon gouteur officiel. Je voulais un gâteau moelleux sans être trop compact et une crème onctueuse, mais sans goût de vache (je déconseille donc le mascarpone, testé mais pas approuvé) et sans trop de beurre.
Au final, c’est la recette suivante qui remporte tous les suffrages :
Pour 15 cupcakes
150 g de sucre 2 œufs
100 g de beurre fondu clarifié
150 g de farine
100 g de poudre d'amande
½ paquet de levure chimique
1 pot de yaourt
3 cuil. à soupe d'eau de fleur d'oranger
1 cuil. à café de cannelle en poudre
1 pincée de sel
Pour la crème :200 g de chocolat blanc
Bon… il s’avère que je n’avais pas la douille préconisée donc le résultat n’est pas tout à fait aussi beau qu’escompté. Et ça fait un peu criard, je vous l’accorde.
Vive bulot!
A mort l'ennemi!
250 ml de crème liquide entière
1 cuil. à soupe d’eau de rose
Du colorant rouge
La veille, faites fondre le chocolat blanc avec 50 g de crème liquide au micro-ondes. Quand le mélange est homogène ajoutez le restant de crème puis l’eau de rose du colorant et laissez reposer une nuit au frais.
Mélangez la farine, la poudre d'amande, la levure, la cannelle, le sel. Fouettez le sucre avec les jaunes d’œufs puis ajoutez le beurre fondu, le yaourt et l’eau de fleur d’oranger. Incorporez le mélange sec en petite quantité, jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Battre les blancs d’œufs en neige et incorporer délicatement.
Remplissez au 2/3, 15 caissettes à cupcakes et mettez au four 20 minutes à 180°C (th.6). Ne pas trop remplir les caissettes.
Fouettez la ganache au batteur électrique pendant 3 à 4 minutes, jusqu'à l'obtention d'une ganache onctueuse qui ressemble à de la chantilly en plus ferme. Coupez les cupcakes à ras des caissettes si ils sont trop bombés, garnissez les cupcakes à l’aide d’une poche à douille cannelée. Pour obtenir un effet de rose, utilisez une douille à 5 dents de 17 mm de diamètre et partez du centre vers l’extérieur comme pour dessiner un escargot et réservez au frais.
Bon… il s’avère que je n’avais pas la douille préconisée donc le résultat n’est pas tout à fait aussi beau qu’escompté. Et ça fait un peu criard, je vous l’accorde.
En tout cas, c’est très bon et j’apprécie particulièrement l’alliance fleur d’oranger, amande et eau de rose.
Quelques jours plus tard, on fêtait le retour au bercail du bulot, notre éclopé national qui revenait du front le bras en écharpe, terrassé par LA balle (la bougresse). J’ai donc adapté la recette ci-dessus en gâteau, sans colorant, mais avec un petit décor en chocolat noir, à la gloire de notre héros.
Quelques jours plus tard, on fêtait le retour au bercail du bulot, notre éclopé national qui revenait du front le bras en écharpe, terrassé par LA balle (la bougresse). J’ai donc adapté la recette ci-dessus en gâteau, sans colorant, mais avec un petit décor en chocolat noir, à la gloire de notre héros.
A mort l'ennemi!
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