16 mars 2010

Ils m’entrainent au bout de la nuit : le crumble des zinzins


Je suis un peu bizarre… voir carrément déglinguée en ce moment, mais chut, ne le dites pas trop fort, ça pourrait se savoir après, et mon voisin M de la Motte Pinceuse n’est pas vraiment au courant…


Même si il commence à avoir quelques doutes, rapport aux cernes que je me coltine et à la mauvaise humeur que je traine dans mon sillage. Je lui ai expliqué que j’avais mes ragnagnas, ce qui est l’excuse ultime à donner à un homme si vous voulez qu’il vous laisse tranquille (c’est comme après toute période de maladie, il faut clamer haut et fort que vous avez été victime d’une mauvaise gastro, les gens préférant fuir les détails potentiellement gluant que vous avez à leur fournir vous laisseront ainsi en paix). Mais bon 3 semaines de ragnagnas, même pour un homme qui doit encore croire qu’il est le fruit de l’immaculée conception, ça commence à faire louche.

Donc en ce moment, c’est insomnie chronique, rapport à je ne sais pas trop quoi, passage de la lune dans le décan de Woody Allen ou montée d’hormone de décroissance aigüe.

Toujours est-il qu’en ce moment à 4h du matin, ça ne rate jamais, j’ai les yeux comme des billes de melon et j’ai beau compter les petits aliens (1 zaliens, 2 zaliens, 3 zaliens), ça fait Zim Bam Boum roulis, roulis, roulas dans ma tête, et au moment où je commence à entamer ma troisième remise en question du monde, je décide de me lever, vu que je sais que c’est mort, les petits engrenages s’étant mis en route.

Hors quand je suis en pleine crise d’insomnie, je n’ai aucune envie de me coller devant un écran ou de pratiquer une activité intellectuelle quelconque, rapport qu’il ne faut pas exagérer quand même, il est 4h du matin, ce n’est parce que les engrenages tournent qu’ils sont productifs. Non, à 4h du matin j’ai envie de faire l’activité manuelle qui me détend le plus : me coller derrière une cuisinière et mélanger tout ce qui me tombe sous la main afin de créer des mélasses hautement improbables et certainement immangeables. Va comprendre Charles, moi ça m'apaise.

Quand je vous disais que j’étais un peu bizarre.

Etant passé par une longue période muffin, j’attaquais il y a quelques semaine l’entrée dans le signe du cookie, suite à un post de mon idole blogguesque Clea cuisine, qui propose toujours des recettes à la fois simples et originales qui ravissent ma petite tête déglinguée. Elle proposait une recette de cookie sans (oh miracle !) moult beurre ni œuf ce qui ressemble un peu à la mission impossible du cookie et (c’est ce qui m’a le plus emballé) à base de flocon d’avoine.

N’ayant toujours pas réussi à mettre au point une recette de cookie complètement satisfaisante, je me laisse encore quelques essais avant de vous donner ma version, du cookie ultime.

Par contre la découverte du flocon d’avoine a engendré chez moi une frénésie, proche de l’obsession, me poussant compulsivement à l’essayer un peu partout (et surtout dans n’importe quoi).

Hors il ne faut pas croire, ce n’est pas parce que je la ramène beaucoup en matière de cuisine que c’est moi qui en fait le plus à la casa. Le bulot a ses grandes (très grandes) spécialités. Outre un excellent guacamole, il réussit parfaitement le crumble pomme-banane.

Vous voyez ou je veux en venir ?

Faites gaffe, c’est que vous commencez à être aussi atteint que moi, et franchement je serai vous, je fermerai cette page aussi sec.



Donc pour un bon crumble du bulot revisité il vous faut :



Pour 2 personnes ventres sur pattes :

1 pomme
1 banane
1 lichette louchette de rhum brun
De la cassonade
50 g de farine
50 g de beurre
50 g de sucre
30 g de flocon d’avoine



Détailler la pomme en dés et faites la revenir dans un peu de beurre et de cassonade à la poêle.
Pendant ce temps, malaxer du bout des doigts la farine, le sucre, les flocons d’avoine et le beurre mou jusqu’à obtenir une pâte sableuse.
Quand la pomme commence à caraméliser, rajouter la banane coupée en morceaux et le rhum qui va déglacer un peu le mélange.
Laisser cuire 2 minutes pas plus.

Déposer les fruits au rhum dans un plat et recouvrez de la préparation à crumble.

Enfourner à 180°C pendant 25 min.



Le crumble du bulot était déjà excellentissime, mais là… c’était excellent. Les flocons d’avoine apporte un croquant incomparable au crumble !


Recette déjà culte à la maison.

3 commentaires:

  1. T'es sûre ? tes papilles sont bien réveillées à 4h ?

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  2. 4h du mat' c'est foutu pour la nuit ! j'en sais quelque chose... c'est l'heure de l'inventaire de mes sacs à main / chaussures et projets de déco / rangement de l'espace vital...
    Cogitations fort peu productives... la cuisine me semble une bonne idée ! je vais m'y essayer au prochain passaged e pleine lune !

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  3. Non, à 4h du mat' je suis tout sauf réveillée, mais à 16h30 non plus il faut dire, surtout après une insomnie! ;)
    >Kobotine: oui moi aussi j'avais tendance à refaire le monde dans mon lit ou à faire la vaisselle, lire un bouqin ou regarder chasse pêche, nature et tradition, avant que je me rende compte que ça me déprimait grâve et que j'oublais tout ce que je lisais ou voyais à ces heures là. Depuis, le bulot est heureux (mais parfois un peu revendicatif quand je zappe les cookies!)

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